Ethical selection // Fall coats

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// français (english below)

En ces derniers jours d’octobre, alors que la belle saison d’automne est déjà bien avancée et que l’hiver pointe déjà le bout de son nez, les vestes et manteaux sortent des placards pour redevenir nos meilleurs amis.

Du coup, quelle meilleure occasion que celle-ci pour vous présenter une sélection de jolis manteaux cocon et vestes doudou ! A l’exception de deux manteaux au prix assez élevé, la sélection reste assez abordable. Le manteau est une pièce forte de la garde-robe en saison froide, il se doit de nous garder bien au chaud et de préférence tenir plusieurs hivers. Il vaut donc mieux y mettre le prix. Et s’il est fait dans de bonnes conditions, c’est encore mieux ! Certains sont d’ailleurs en promotion en ce moment… L’occasion parfaite pour craquer !

Personnellement, j’aime beaucoup le 1 et le 5… et c’est bientôt mon anniversaire, donc… quelqu’un se dévoue  😀 ? Bon, je vous laisse découvrir ma petite sélection, qui, je l’espère, vous plaira !

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In those last days of October, where fall is already well set and winter almost at the door, winter coats are becoming our best friends again. 

What better occasion than this to present to you a selection of comfortable and pretty coats and jackets ! Except for two coats that are a bit expensive, this selection is quite affordable. A winter coat is a staple in your wardrobe, it should keep you warm and preferably last several winters. So it’s better to pay a little extra money for that. And if it was made in fair conditions, it’s even better ! Some of them are even on sale right now… perfect time to buy !

Personally, I really like number 1 and 5… and it’s almost my birthday so… anyone  😀 ? Ok now, let’s see my selection. I hope you like it !

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1. Wrasse jacket – 69,95£ – Seasalt
2. Vegan cocoon coat – 70£ – Fair+True New
3. Blouson Lioba – 195€ – Ekyog
4. Tweed biker coat – 99£ – Skunkfunk
5. Alan Fleece offwhite – 140€ – Jan’n’June
6. Manteau Kimono – 270€ – Blondifox
7. Veste Laban – 115€ – Ekyog
8. Rain jacket – 130€ – Seasalt
9. Vegan cocoon coat – 70£ – Fair+True New
10. 4-in-1 utility jacket – 89$ – Seamly

 

 

Do’s and Don’ts


tips
// Français (English below)

 

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  • Faire ses achats dans les magasins de masse (comme Zara, Primark, Forever 21, et j’en passe…), car ils sous-traitent presque systématiquement avec des sweatshops, ces mêmes usines font parfois travailler des enfants et les travailleurs de ces usines sont sous-payés par rapport au salaire décent de leur pays.
  • Penser que parce que c’est cher, c’est forcément éthique. Surprise: c’est faux. Etonnement (et honteusement), une marque de luxe qui vend un sac 500-1000€ ne paie pourtant pas ses ouvriers équitablement. L’argent va, au lieu de ça, servir au marketing de la boîte, à payer grassement la nouvelle égérie ou encore les dirigeants de la marque.
  • S’interdire d’acheter quoi que ce soit d’autre qui ne soit pas éthique. Il n’est pas (encore) possible de TOUT trouver en version éthique qui soit notre style / taille / budget.
  • Se reprocher d’avoir craqué chez H&M/autre. Depuis toujours, nous avons appris à consommer de cette manière, il est normal de faire des écarts. Prendre conscience de cela est déjà un grand pas et une belle étape.
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  • Essayer de chercher des vêtements fabriqués en Europe (ou aux USA). Mais là encore, il faut être prudent… Car “made in Europe” ne veut pas nécessairement dire “fabriqué équitablement”. Les vêtements produits en Turquie, en Macédoine ou dans les pays d’Europe de l’Est par exemple, ont plus de chance d’avoir été fabriqués par des ouvriers exploités.
  • Réduire sa consommation. La consommation éthique va de pair avec une consommation plus minimaliste. On finit par se rendre compte que les pièces qui restent longtemps dans notre garde robe sont les pièces qui nous vont et les véritables coups de coeur. Fini d’acheter une blouse “un peu trop petite mais trop belle” ou ce pantalon “pas dingue mais qui me servira peut-être”.
  • Connaître son style. Pour mettre en pratique le point du dessus, il faut apprendre a discerner les pièces qui nous vont de celles qui ne nous vont pas, les pièces dans lesquelles on se sent bien et l’inverse. Il faut apprendre à se détacher des diktats de la mode et de la pression des magazines qui nous dictent les pièces à “absolument avoir dans notre garde-robe cette saison” (mais qui seront complètement démodées dans 6 mois).
  • Acheter de seconde main. Les friperies, magasins vintage et vides-dressing sont personnellement devenus mes meilleurs alliés ! Le recyclage est une manière écologique et abordable de faire du shopping.
  • Etre patient. Il faut parfois du temps pour trouver la pièce que l’on cherche absolument. Les marques éthiques ne renouvellent pas leur collection aussi régulièrement que les autres et le seconde main est bien évidemment aléatoire. Mais cela peut être une bonne façon de savoir si cette pièce nous est réellement indispensable. A force d’attendre, on peut se rendre compte qu’elle ne nous attire plus autant. Et si cette envie persiste, le moment de la trouvaille devient une immense satisfaction, croyez-moi !
  • Faire des recherches. Internet est une mine d’or dans notre cas, où il existe encore peu de magasins éthiques physiques. Il y a des listes qui regroupent les marques faisant partie d’associations éthiques ou ayant acquis un/plusieurs labels.
  • Etre curieux et avoir un esprit critique. A nouveau, internet est notre ami. Si l’on veut en savoir plus sur une certaine marque, si l’on se pose des questions à propos de la production de certains vêtements, il y a des chances pour que l’on trouve une partie de réponse en ligne. Il faut aussi être capable de se rendre compte qu’il ne suffit pas qu’une marque publie un “code de conduite” dans sa bio pour qu’elle l’applique.  Parfois aussi, le simple fait d’envoyer un message à la marque permet de se rendre compte de son honnêteté.

 

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donts
  • Buy from fast-fashion stores (like Zara, Primark, Forever 21, and the list goes on…), because they’re most likely to use sweatshops, child labour, and pay their garment workers less than living wage.
  • Think that because it’s expensive, it’s GOT to be ethical. Surprise: it’s not. Shamefully enough, selling a bag 500€ doesn’t make luxury brands pay fairly their garment workers. It’s just more money for marketing, the new face it-girl, and the brand leaders.
  • Forbid yourself from buying anything else than sustainable brands. It’s normal to buy elsewhere if there’s a piece of clothing that you can’t find at ethical shops because it’s not your style / size / budget.
  • Blame yourself from buying at H&M/other. We were taught to buy like that since we were kids, it’s normal to give in. Being aware of that is already a big step. 
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  • Try searching for Made in Europe (or USA) brands. But then again, you have to be careful, because “made in Europe” don’t necessarily mean made fairly. Clothes made in Turkey and countries from East Europe, for example, are also likely to be made by underpaid workers.
  • Reduce your consumption. Ethical consuming goes with a more minimalist way of consuming. You can notice that the pieces that stay the longest in your wardrobe are the ones that really suit you and the actual crushes. No more buying a blouse “too small but so pretty” or that pant “not that special but that maybe one day will be useful”. 
  • Know your style. To be able to apply the above point, you have to know what piece suits you and doesn’t, in what piece you feel good and you don’t. You also have to detach yourself from the fashion “rules” and the pressure from the magazines that try to impose the pieces “you absolutely NEED to own this season” (but that are going to be totally out of fashion in 6 months).
  • Buy second hand. The thrift shops, vintage stores and garage sales became my best allies ! Recycling is a cheap and green way to shop.
  • Be patient. It usually takes some time to find the piece you’re looking for. The conscious brands don’t renew their collections as often as the other brands and second hand shopping is, of course, random. But it’s a good way to define if this piece is really essential to you. Waiting that long can make you realize you don’t want it as much as before. And if you still want it as much, the moment you finally find it will be a HUGE satisfaction, trust me !
  • Do your research. Internet is a gold mine in this case, because there still are very few physical ethical shops. You can find lists of the brands that are part of ethical associations or that have one or more labels.
  • Be curious. Again, internet is our friend. If you’re not certain of a brand’s honesty, there are some chances you’ll find a piece of answer on the internet. You also have to be able to realize that it’s not because a brand publishes a “code of conduct” that it applies it. And sometimes, the simple fact of sending a message to the brand can make you realize if they’re honest or not.

Mode éthique / Ethical fashion

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(// English below) 

Bien le bonjour chers lecteurs !

Avec cet article je vous explique pourquoi j’ai voulu consacrer une partie de mon blog à la mode éthique et tout ce que ce sujet implique, pour moi.

Avant de commencer, un petit lexique des termes utilisés fréquemment lorsque l’on parle de mode éthique. 🙂

Fast fashion: littéralement “mode rapide”, désigne la mode qui est la plus présente dans notre société, qui change au fil des saisons ou même des semaines, et qui coûte, en général, très peu cher.

Mass market: ce sont les magasins de masse comme H&M et Zara (pour ne citer qu’eux), qui produisent leurs vêtements en quantités très importantes, à coût réduit et qui sont présents dans la plupart des villes et des pays.

Sweatshop: les usines du textile, en Chine, au Bangladesh et ailleurs, qui exploitent leurs travailleurs. Ceux-ci sont payés en-dessous du salaire minimum de leur pays, travaillent bien au-dessus du nombre d’heures de travail décent, et souvent dans des conditions précaires: immeubles en ruines, pas d’accès aux sorties de secours, pas de ventilation, … Ces mêmes sweatshops ont parfois recours à l’esclavagisme et au travail des enfants.

Fair fashion: la mode éthique, tout l’inverse des deux premiers… et donc ce dont je vais vous parler maintenant !

Slow fashion: dans la même veine que la mode éthique et pour contrer la fast fashion, c’est cet usage durable de la mode, qui implique une consommation responsable.

Tout a commencé il y a un an exactement, en Août 2015, quand je suis tombée sur un article à propos de la mode durable (en anglais). Je ne sais pas vraiment expliquer d’où m’est venu cette réalisation soudaine, car ce n’est pas comme si toutes ces informations étaient des révélations choc. Cela fait bien longtemps maintenant que le monde entier est au courant de la manière dont l’industrie du textile exploite les populations des pays en voie de développement. Qui n’a jamais dit, sur le ton de la rigolade, à quelqu’un qui achetait une paire de Nike: “Tu fais travailler les petits chinois !” ? Et qui n’a jamais répondu “Je sais, je sais… Mais bon!” ?

C’est une situation absurde: nous savons que des gens en souffrent. Mais nous l’ignorons. L’impact négatif qu’a la mode sur les gens ET sur la planète est bien connu. Pourtant, ce genre de situation est normalisée et ce à cause de la manière dont la société actuelle fonctionne. Notre opinion sur ce secteur ainsi que ses causes et conséquences est biaisée, nous pensons que tout ça n’est pas de notre ressort. C’est pourtant tout l’opposé: c’est un choix que nous faisons, j’insiste là-dessus car nous pensons ne pas en avoir. Mais nous l’avons ! C’est sûr que les décisions sont prises par les big boss, mais pour qui ? Pour le consommateur, car c’est lui l’essence même d’une compagnie. Un magasin se doit d’offrir au client ce qu’il veut, autrement… il n’aura plus de client. Et ce client, c’est vous et moi. Donc s’il y a bien quelqu’un qui peut faire une différence, vous l’aurez deviné: c’est nous. Comme le dit Gwendoline Yzebe dans son livre Vivre Végane (sur un tout autre thème, quoi que, sur le fond pas si différent que ça), “Le pouvoir d’achat est un pouvoir d’action et déjà un acte militant. Boycotter une marque au profit d’une autre n’est pas sans influence.”

” Les consommateurs peuvent choisir d’être des consom’acteurs “

Je ne vais pas m’étaler sur le fait que c’est une conséquence de la société de consommation. Que les choses n’ont pas toujours été ainsi, que cela est apparu au milieu du 20ème siècle pour mener à la manière dont la société fonctionne désormais. Pour en apprendre plus sur le sujet, je vous conseille (fortement) de regarder le documentaire “The True Cost“. Et pourquoi pas, de faire quelques recherches, merci internet !

Bref, retour en Août 2015: quelque chose alors a fait “clic” dans ma tête. J’ai commencé à faire des tonnes de recherches, regarder des films sur le sujet (un post est en préparation sur les vidéos et articles utiles pour s’informer), et, surtout, penser à ce que je devais changer dans mes habitudes. Parce qu’il faut savoir qu’avant ce changement dans ma vie, j’avais un sérieux problème d’addiction au shopping. Comme beaucoup d’autres ! J’avais heureusement le bon état d’esprit et la motivation pour faciliter le changement de mes habitudes. Bon, je n’ai pas non plus arrêté du jour au lendemain de faire mon shopping dans les magasins de masse. C’est un long processus…

Ce que j’ai appris, c’est que consommer de manière plus minimaliste est une (des) clé pour consommer durablement. C’est tout un état d’esprit qu’il faut adopter. Ce ne serait pas logique de continuer à acheter de nouvelles fringues chaque mois et d’accumuler (ou jeter) tout en se disant “consommateur éthique”. Le but de consommer de manière plus durable est… de faire durer ses vêtements (ben tiens). Cela veut donc dire ne plus acheter une pièce quand on la veut, seulement quand on en a besoin. Avoir seulement quelques pièces, mais qui sont de qualité, intemporelles, et produites dans de bonnes conditions. Cela veut aussi dire bien connaître son style, savoir ce qui nous plaît réellement et ne plus tomber dans le piège des marques de “fast-fashion”, qui offrent chaque saison de nouvelles fringues à la mode.

Heureusement, de plus en plus de gens en parlent et agissent. Il y a des organisations, magasins et bloggueurs géniaux qui sensibilisent sur les dangers de la fast-fashion, et qui répandent la bonne parole à propos de la slow fashion: éthique, durable et écologique.

M’informer sur le sujet, lire des gens inspirants et en parler avec mes proches m’a donné envie d’écrire sur tout ça, moi aussi. J’espère que mon blog sera utile pour les gens qui s’intéressent au sujet. S’ils veulent changer leur manière de consommer, que cela les aidera. Ou simplement que cela intriguera quelqu’un juste assez pour lui donner envie d’en apprendre plus ! 🙂

J’écrirai à propos de marques éthiques, je donnerai des conseils pour faire du shopping durable, “à faire et à ne pas faire”, peut-être quelques comptes-rendus sur des marques lorsque j’achèterai des pièces éthiques… Et pourquoi pas, garder un journal de ma progression !

Pour une mode plus responsable,
“Let’s fight for Wise Wear” 🙂

xx,
Clara

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Hi folks !

This article will explain the reasons why I wanted to write about ethical fashion, and what it actually means, for me.

It all started 10 months ago, back in August 2015, when I stumbled upon an article about sustainable fashion. I don’t know how to explain this sudden realization, because it’s not like all this information was a shocking revelation. It’s been widely known, since years, that the fashion industry exploits populations in underdeveloped countries. Who never said, laughing, at someone who bought a pair of Nike: “You make Chinese children work!” ? And who never replied “I know, I know… Oh well!” ?

It’s a fucked up situation: we know people suffer from it. But we ignore it. The negative impacts of the fashion industry on people AND on the planet is a well know-fact. However, the society as it works now makes us look at this situation like it’s normal. We have a biased sight on the causes and consequences, like it’s nothing within our reach. But its quite the opposite: it’s a choice we make, and I state it loud and clear, because we think we don’t have one. But actually, we do! Sure, the big bosses make the decisions, but for who? For the consumer, because he‘s the real fuel of a (fashion) company. A shop must offer to his customer what he wants or it’ll have no more customer. And who’s the customer ? It’s you and me. So if someone can make a difference, you guessed it: it’s us.

I’m not going to expand on how this is an outgrowth of the consumer society. On how things weren’t always this way, on how this appeared in the middle of the 20th century to lead to how our society functions now. If you want to learn more about this, I’ll advise you to watch the documentary “The True Cost“. Or to do your research, thank you internet 🙂

Anywho, back in August 15′, something clicked in my head. I started doing tons of researches, watching movies about it (I’m preparing a post about useful videos and articles to learn more about this), and mostly think deeply about the habits I needed to change/eliminate. Because you need to know, before that change in my life I was a severe shopaholic. Just like a whole lot of women. Gladly, I was in the right mindset and motivated to completely change my habits. But I didn’t stopped buying from fast-fashion stores overnight. It still is a long process… if you’re interested in knowing more about what I did to change that, I’ll write an article about it.

What I learned is that consuming in a more minimal way is (one of) the keys to ethical consuming. It’s a whole new mindset you need to have. It wouldn’t be logical to keep buying new stuff every months, throwing old ones away or accumulating them. The point of consuming in a more sustainable way is to make your clothes last. It means no more buying because you want an item, only buying when you need it. Having only a few pieces but that are timeless, of good quality and fairly made. It also means to stop falling for the fast-fashion brands that offers new and highly fashionable pieces every season.

Luckily, more and more people speak up and take actions about it. There are great organizations, shops, and bloggers that are raising awarness on the dangers of fast-fashion and spreading the good word about slow fashion: fair, sustainable, ecological.

Learning about all this, reading inspiring folks and talking about it with people around me made me want to write about it too. I’m hoping that my blog will be useful for people that have an interest in that cause. If they want to change their ways of consuming, that it’ll help them do so. Or maybe that it will just intrigue someone enough to make them want to learn more about it 🙂

I’ll be writing about ethical brands, tips on ethical shopping, do’s and don’ts, maybe a few reviews when I buy sustainable clothes … And why not, keep a diary of my progress !

For a more responsible fashion,
Let’s fight for Wise Wear 🙂

xx,
Clara