Ethical selection // Fall coats

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// français (english below)

En ces derniers jours d’octobre, alors que la belle saison d’automne est déjà bien avancée et que l’hiver pointe déjà le bout de son nez, les vestes et manteaux sortent des placards pour redevenir nos meilleurs amis.

Du coup, quelle meilleure occasion que celle-ci pour vous présenter une sélection de jolis manteaux cocon et vestes doudou ! A l’exception de deux manteaux au prix assez élevé, la sélection reste assez abordable. Le manteau est une pièce forte de la garde-robe en saison froide, il se doit de nous garder bien au chaud et de préférence tenir plusieurs hivers. Il vaut donc mieux y mettre le prix. Et s’il est fait dans de bonnes conditions, c’est encore mieux ! Certains sont d’ailleurs en promotion en ce moment… L’occasion parfaite pour craquer !

Personnellement, j’aime beaucoup le 1 et le 5… et c’est bientôt mon anniversaire, donc… quelqu’un se dévoue  😀 ? Bon, je vous laisse découvrir ma petite sélection, qui, je l’espère, vous plaira !

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In those last days of October, where fall is already well set and winter almost at the door, winter coats are becoming our best friends again. 

What better occasion than this to present to you a selection of comfortable and pretty coats and jackets ! Except for two coats that are a bit expensive, this selection is quite affordable. A winter coat is a staple in your wardrobe, it should keep you warm and preferably last several winters. So it’s better to pay a little extra money for that. And if it was made in fair conditions, it’s even better ! Some of them are even on sale right now… perfect time to buy !

Personally, I really like number 1 and 5… and it’s almost my birthday so… anyone  😀 ? Ok now, let’s see my selection. I hope you like it !

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1. Wrasse jacket – 69,95£ – Seasalt
2. Vegan cocoon coat – 70£ – Fair+True New
3. Blouson Lioba – 195€ – Ekyog
4. Tweed biker coat – 99£ – Skunkfunk
5. Alan Fleece offwhite – 140€ – Jan’n’June
6. Manteau Kimono – 270€ – Blondifox
7. Veste Laban – 115€ – Ekyog
8. Rain jacket – 130€ – Seasalt
9. Vegan cocoon coat – 70£ – Fair+True New
10. 4-in-1 utility jacket – 89$ – Seamly

 

 

Discover La Fabrique en Ville // Brussels

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// français (english below)

Ce joli bâtiment en briques blanches et portes vert pastel abritait avant le restaurant l’Orangerie. Remplacé par La Fabrique en Ville pour plus de fraicheur et de modernité, il reste heureusement un endroit inégalable pour venir bruncher entre amis ou pour les dimanches en famille ! C’est déjà le deuxième spot de la Fabrique, le premier se trouvant dans le quartier du Châtelain, à Saint-Gilles.

La formule brunch n’est, malheureusement, pas la moins chère de la ville (29€). Mais elle a le mérite d’être à volonté ! Pour les boissons, le choix nous est proposé entre une coupe de champ’, un jus détox (ce jour-là carotte-orange-pomme) ou une boisson chaude. De l’eau plate aromatisée est également disponible à volonté sur le buffet.

Le buffet est présenté en 3 parties: sucré, salé, … et le stand crêpes ! Une employée prépare, à volonté, des crêpes salées ou sucrées ainsi que des omelettes. On attend patiemment son tour dans la petite file, pour compléter son assiette déjà bien remplie. Et si on ne veut pas craquer à ce point (mais soyons honnêtes, quand c’est à volonté, on ne se refuse rien), le buffet classique offre une alléchante valse de plats en tous genres. Outre les bases telles que les viennoiseries, le pain avec confitures maison ou les fromages et charcuteries, on y trouve des salades diverses (pâtes, quinoa, carottes, semoule, …), un plat de viande en sauce, des pâtes fourrées, et des gâteaux tous plus alléchants les uns que les autres. Si ça ne donne pas l’eau à la bouche là, je ne sais plus quoi dire !

A la Fabrique en Ville, on vient passer un moment savoureux avec l’impression d’être en pleine campagne, sentiment donné par le superbe cadre du Parc d’Egmont. Les doux rayons du soleil qui filtrent à travers les fenêtres, les yeux qui vagabondent sur la belle terrasse entourée de verdure ou sur la déco boisée de l’intérieur lumineux… On se croirait un peu dans le cottage de vacances des Hamptons, en séjour avec la belle-famille. Si on vient ici finalement, c’est un peu pour s’évader. Et ça sert aussi à ça non, le brunch du dimanche ?

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Previously, the restaurant located in this pretty white bricks building with green pastel barn doors was l’Orangerie. It was replaced by La Fabrique en Ville for a a fresher and more modern touch, but fortunately it still is a great place to have a brunch with friends or for a Sunday spent with the family ! It’s already the second spot of La Fabrique, the first one being in the Châtelain.

The brunch formula is sadly not the cheapest in town (29€). But. It’s an all you can eat buffet, phew ! For the drinks, you have the choice between a glass of champagne, a detox juice (here carrot-orange-apple) or a warm drink. Infused tap water is also available at the buffet. 

The buffet in itself is presented in 3 parts: sweet, salted, … and a crêpes stand ! There, an employee cooks salted or sweet crêpes, or even an omelette, just for you. You wait patiently in line, in order to complete your already-full plate. And if you don’t want to be that greedy (but let’s be honest, when it’s an all you can eat, how can you not ?), the classical buffet offers a large variety of plates. Not only are there the classical pastries, bread with homemade jam, or cheese and ham, there also are warm plates, like meat with sauce, pasta, some delicious salads… And even several cakes that look pretty divine. If you’re not hungry by now, I don’t know what to say anymore !

You come at La Fabrique en Ville to spend a delicious moment with the feeling that you’re in the middle of the countryside, thanks to its location in the Egmont Park. Sunlights passing through the windows, eyes wandering on the pretty terrace surrounded by greenery or on the wooden decoration inside… It kinda feels like you’re hanging out in the Hamptons cottage with the entire family. Coming here is a good way to escape the busyness of the city. And that’s also what brunch is for, right ?

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La Fabrique en Ville // Parc d’Egmont, Boulevard de Waterloo 44, 1000 Bruxelles
Tue-Fri 11:00-18:00, Sat-Sun 10:30-17:00 // Brunch on Sat-Sun from 10:30 to 15:30
€€ 
// Wifi // Reservation 02 513 99 48

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Do’s and Don’ts


tips
// Français (English below)

 

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  • Faire ses achats dans les magasins de masse (comme Zara, Primark, Forever 21, et j’en passe…), car ils sous-traitent presque systématiquement avec des sweatshops, ces mêmes usines font parfois travailler des enfants et les travailleurs de ces usines sont sous-payés par rapport au salaire décent de leur pays.
  • Penser que parce que c’est cher, c’est forcément éthique. Surprise: c’est faux. Etonnement (et honteusement), une marque de luxe qui vend un sac 500-1000€ ne paie pourtant pas ses ouvriers équitablement. L’argent va, au lieu de ça, servir au marketing de la boîte, à payer grassement la nouvelle égérie ou encore les dirigeants de la marque.
  • S’interdire d’acheter quoi que ce soit d’autre qui ne soit pas éthique. Il n’est pas (encore) possible de TOUT trouver en version éthique qui soit notre style / taille / budget.
  • Se reprocher d’avoir craqué chez H&M/autre. Depuis toujours, nous avons appris à consommer de cette manière, il est normal de faire des écarts. Prendre conscience de cela est déjà un grand pas et une belle étape.
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  • Essayer de chercher des vêtements fabriqués en Europe (ou aux USA). Mais là encore, il faut être prudent… Car “made in Europe” ne veut pas nécessairement dire “fabriqué équitablement”. Les vêtements produits en Turquie, en Macédoine ou dans les pays d’Europe de l’Est par exemple, ont plus de chance d’avoir été fabriqués par des ouvriers exploités.
  • Réduire sa consommation. La consommation éthique va de pair avec une consommation plus minimaliste. On finit par se rendre compte que les pièces qui restent longtemps dans notre garde robe sont les pièces qui nous vont et les véritables coups de coeur. Fini d’acheter une blouse “un peu trop petite mais trop belle” ou ce pantalon “pas dingue mais qui me servira peut-être”.
  • Connaître son style. Pour mettre en pratique le point du dessus, il faut apprendre a discerner les pièces qui nous vont de celles qui ne nous vont pas, les pièces dans lesquelles on se sent bien et l’inverse. Il faut apprendre à se détacher des diktats de la mode et de la pression des magazines qui nous dictent les pièces à “absolument avoir dans notre garde-robe cette saison” (mais qui seront complètement démodées dans 6 mois).
  • Acheter de seconde main. Les friperies, magasins vintage et vides-dressing sont personnellement devenus mes meilleurs alliés ! Le recyclage est une manière écologique et abordable de faire du shopping.
  • Etre patient. Il faut parfois du temps pour trouver la pièce que l’on cherche absolument. Les marques éthiques ne renouvellent pas leur collection aussi régulièrement que les autres et le seconde main est bien évidemment aléatoire. Mais cela peut être une bonne façon de savoir si cette pièce nous est réellement indispensable. A force d’attendre, on peut se rendre compte qu’elle ne nous attire plus autant. Et si cette envie persiste, le moment de la trouvaille devient une immense satisfaction, croyez-moi !
  • Faire des recherches. Internet est une mine d’or dans notre cas, où il existe encore peu de magasins éthiques physiques. Il y a des listes qui regroupent les marques faisant partie d’associations éthiques ou ayant acquis un/plusieurs labels.
  • Etre curieux et avoir un esprit critique. A nouveau, internet est notre ami. Si l’on veut en savoir plus sur une certaine marque, si l’on se pose des questions à propos de la production de certains vêtements, il y a des chances pour que l’on trouve une partie de réponse en ligne. Il faut aussi être capable de se rendre compte qu’il ne suffit pas qu’une marque publie un “code de conduite” dans sa bio pour qu’elle l’applique.  Parfois aussi, le simple fait d’envoyer un message à la marque permet de se rendre compte de son honnêteté.

 

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donts
  • Buy from fast-fashion stores (like Zara, Primark, Forever 21, and the list goes on…), because they’re most likely to use sweatshops, child labour, and pay their garment workers less than living wage.
  • Think that because it’s expensive, it’s GOT to be ethical. Surprise: it’s not. Shamefully enough, selling a bag 500€ doesn’t make luxury brands pay fairly their garment workers. It’s just more money for marketing, the new face it-girl, and the brand leaders.
  • Forbid yourself from buying anything else than sustainable brands. It’s normal to buy elsewhere if there’s a piece of clothing that you can’t find at ethical shops because it’s not your style / size / budget.
  • Blame yourself from buying at H&M/other. We were taught to buy like that since we were kids, it’s normal to give in. Being aware of that is already a big step. 
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  • Try searching for Made in Europe (or USA) brands. But then again, you have to be careful, because “made in Europe” don’t necessarily mean made fairly. Clothes made in Turkey and countries from East Europe, for example, are also likely to be made by underpaid workers.
  • Reduce your consumption. Ethical consuming goes with a more minimalist way of consuming. You can notice that the pieces that stay the longest in your wardrobe are the ones that really suit you and the actual crushes. No more buying a blouse “too small but so pretty” or that pant “not that special but that maybe one day will be useful”. 
  • Know your style. To be able to apply the above point, you have to know what piece suits you and doesn’t, in what piece you feel good and you don’t. You also have to detach yourself from the fashion “rules” and the pressure from the magazines that try to impose the pieces “you absolutely NEED to own this season” (but that are going to be totally out of fashion in 6 months).
  • Buy second hand. The thrift shops, vintage stores and garage sales became my best allies ! Recycling is a cheap and green way to shop.
  • Be patient. It usually takes some time to find the piece you’re looking for. The conscious brands don’t renew their collections as often as the other brands and second hand shopping is, of course, random. But it’s a good way to define if this piece is really essential to you. Waiting that long can make you realize you don’t want it as much as before. And if you still want it as much, the moment you finally find it will be a HUGE satisfaction, trust me !
  • Do your research. Internet is a gold mine in this case, because there still are very few physical ethical shops. You can find lists of the brands that are part of ethical associations or that have one or more labels.
  • Be curious. Again, internet is our friend. If you’re not certain of a brand’s honesty, there are some chances you’ll find a piece of answer on the internet. You also have to be able to realize that it’s not because a brand publishes a “code of conduct” that it applies it. And sometimes, the simple fact of sending a message to the brand can make you realize if they’re honest or not.

Discover Aunt Benny // BERLIN

// Français (English below)

Aunt Benny, c’est le genre d’endroit qui donne envie de manger un repas sain avec sa meilleure amie et parler pendant des heures. Ou prendre un bon café avec sa bande de potes sur la terrasse ensoleillée. Ou grignoter quelques tapas tout en travaillant sur son ordinateur. En gros, le genre d’endroit qui donne envie d’y venir pour n’importe quelle bonne raison !

L’intérieur est décoré avec de jolies tables en marbre, des chaises de bureau en bois et des sacs de café en jute en guise de coussins. Ils vendent également de beaux livres de cuisine et sur l’art de vivre Berlinois. 

Nous y sommes allées pour le petit-déjeuner et y avons dégusté un yaourt au muesli (3,2€) et un brownie. Ceci dit, les bagels servis à la table d’à côté nous ont longuement fait hésiter. Le jus orange, pomme, carotte et gingembre, bourrée de vitamines et délicieux, ainsi que le moccacino nous ont remis d’aplomb pour notre dernière journée à Berlin.

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Aunt Benny is the kind of place that makes you want to eat a healthy lunch with your best friend and talk for hours. Or grab a coffee with your clique on the lovely terrace on a sunny day. Or even just nibble on some appetizers while working on your computer. Basically, it makes you want to come here for any good reason !

The place is decorated with pretty marble tables, wooden office chairs and Hessian coffee bags as cushions. They also sell some pretty books about healthy food and Berlin lifestyle.

We came here for breakfast, and although the bagels looked absolutely delicious, we were just hungry enough for a müsli (3,20€) and a brownie for Laura. They make a super yummy energy juice (orange, apple, carrot and ginger), and their Moccacino is the best.

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Aunt Benny // Oderstraße 7 // Subway Frankfurter Allee // Friedrichshain
Tue-Fri 9:00-19:00, Sat-Sun 10:00-19:00
€ // No Wifi // Cash only !

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Mode éthique / Ethical fashion

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(// English below) 

Bien le bonjour chers lecteurs !

Avec cet article je vous explique pourquoi j’ai voulu consacrer une partie de mon blog à la mode éthique et tout ce que ce sujet implique, pour moi.

Avant de commencer, un petit lexique des termes utilisés fréquemment lorsque l’on parle de mode éthique. 🙂

Fast fashion: littéralement “mode rapide”, désigne la mode qui est la plus présente dans notre société, qui change au fil des saisons ou même des semaines, et qui coûte, en général, très peu cher.

Mass market: ce sont les magasins de masse comme H&M et Zara (pour ne citer qu’eux), qui produisent leurs vêtements en quantités très importantes, à coût réduit et qui sont présents dans la plupart des villes et des pays.

Sweatshop: les usines du textile, en Chine, au Bangladesh et ailleurs, qui exploitent leurs travailleurs. Ceux-ci sont payés en-dessous du salaire minimum de leur pays, travaillent bien au-dessus du nombre d’heures de travail décent, et souvent dans des conditions précaires: immeubles en ruines, pas d’accès aux sorties de secours, pas de ventilation, … Ces mêmes sweatshops ont parfois recours à l’esclavagisme et au travail des enfants.

Fair fashion: la mode éthique, tout l’inverse des deux premiers… et donc ce dont je vais vous parler maintenant !

Slow fashion: dans la même veine que la mode éthique et pour contrer la fast fashion, c’est cet usage durable de la mode, qui implique une consommation responsable.

Tout a commencé il y a un an exactement, en Août 2015, quand je suis tombée sur un article à propos de la mode durable (en anglais). Je ne sais pas vraiment expliquer d’où m’est venu cette réalisation soudaine, car ce n’est pas comme si toutes ces informations étaient des révélations choc. Cela fait bien longtemps maintenant que le monde entier est au courant de la manière dont l’industrie du textile exploite les populations des pays en voie de développement. Qui n’a jamais dit, sur le ton de la rigolade, à quelqu’un qui achetait une paire de Nike: “Tu fais travailler les petits chinois !” ? Et qui n’a jamais répondu “Je sais, je sais… Mais bon!” ?

C’est une situation absurde: nous savons que des gens en souffrent. Mais nous l’ignorons. L’impact négatif qu’a la mode sur les gens ET sur la planète est bien connu. Pourtant, ce genre de situation est normalisée et ce à cause de la manière dont la société actuelle fonctionne. Notre opinion sur ce secteur ainsi que ses causes et conséquences est biaisée, nous pensons que tout ça n’est pas de notre ressort. C’est pourtant tout l’opposé: c’est un choix que nous faisons, j’insiste là-dessus car nous pensons ne pas en avoir. Mais nous l’avons ! C’est sûr que les décisions sont prises par les big boss, mais pour qui ? Pour le consommateur, car c’est lui l’essence même d’une compagnie. Un magasin se doit d’offrir au client ce qu’il veut, autrement… il n’aura plus de client. Et ce client, c’est vous et moi. Donc s’il y a bien quelqu’un qui peut faire une différence, vous l’aurez deviné: c’est nous. Comme le dit Gwendoline Yzebe dans son livre Vivre Végane (sur un tout autre thème, quoi que, sur le fond pas si différent que ça), “Le pouvoir d’achat est un pouvoir d’action et déjà un acte militant. Boycotter une marque au profit d’une autre n’est pas sans influence.”

” Les consommateurs peuvent choisir d’être des consom’acteurs “

Je ne vais pas m’étaler sur le fait que c’est une conséquence de la société de consommation. Que les choses n’ont pas toujours été ainsi, que cela est apparu au milieu du 20ème siècle pour mener à la manière dont la société fonctionne désormais. Pour en apprendre plus sur le sujet, je vous conseille (fortement) de regarder le documentaire “The True Cost“. Et pourquoi pas, de faire quelques recherches, merci internet !

Bref, retour en Août 2015: quelque chose alors a fait “clic” dans ma tête. J’ai commencé à faire des tonnes de recherches, regarder des films sur le sujet (un post est en préparation sur les vidéos et articles utiles pour s’informer), et, surtout, penser à ce que je devais changer dans mes habitudes. Parce qu’il faut savoir qu’avant ce changement dans ma vie, j’avais un sérieux problème d’addiction au shopping. Comme beaucoup d’autres ! J’avais heureusement le bon état d’esprit et la motivation pour faciliter le changement de mes habitudes. Bon, je n’ai pas non plus arrêté du jour au lendemain de faire mon shopping dans les magasins de masse. C’est un long processus…

Ce que j’ai appris, c’est que consommer de manière plus minimaliste est une (des) clé pour consommer durablement. C’est tout un état d’esprit qu’il faut adopter. Ce ne serait pas logique de continuer à acheter de nouvelles fringues chaque mois et d’accumuler (ou jeter) tout en se disant “consommateur éthique”. Le but de consommer de manière plus durable est… de faire durer ses vêtements (ben tiens). Cela veut donc dire ne plus acheter une pièce quand on la veut, seulement quand on en a besoin. Avoir seulement quelques pièces, mais qui sont de qualité, intemporelles, et produites dans de bonnes conditions. Cela veut aussi dire bien connaître son style, savoir ce qui nous plaît réellement et ne plus tomber dans le piège des marques de “fast-fashion”, qui offrent chaque saison de nouvelles fringues à la mode.

Heureusement, de plus en plus de gens en parlent et agissent. Il y a des organisations, magasins et bloggueurs géniaux qui sensibilisent sur les dangers de la fast-fashion, et qui répandent la bonne parole à propos de la slow fashion: éthique, durable et écologique.

M’informer sur le sujet, lire des gens inspirants et en parler avec mes proches m’a donné envie d’écrire sur tout ça, moi aussi. J’espère que mon blog sera utile pour les gens qui s’intéressent au sujet. S’ils veulent changer leur manière de consommer, que cela les aidera. Ou simplement que cela intriguera quelqu’un juste assez pour lui donner envie d’en apprendre plus ! 🙂

J’écrirai à propos de marques éthiques, je donnerai des conseils pour faire du shopping durable, “à faire et à ne pas faire”, peut-être quelques comptes-rendus sur des marques lorsque j’achèterai des pièces éthiques… Et pourquoi pas, garder un journal de ma progression !

Pour une mode plus responsable,
“Let’s fight for Wise Wear” 🙂

xx,
Clara

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Hi folks !

This article will explain the reasons why I wanted to write about ethical fashion, and what it actually means, for me.

It all started 10 months ago, back in August 2015, when I stumbled upon an article about sustainable fashion. I don’t know how to explain this sudden realization, because it’s not like all this information was a shocking revelation. It’s been widely known, since years, that the fashion industry exploits populations in underdeveloped countries. Who never said, laughing, at someone who bought a pair of Nike: “You make Chinese children work!” ? And who never replied “I know, I know… Oh well!” ?

It’s a fucked up situation: we know people suffer from it. But we ignore it. The negative impacts of the fashion industry on people AND on the planet is a well know-fact. However, the society as it works now makes us look at this situation like it’s normal. We have a biased sight on the causes and consequences, like it’s nothing within our reach. But its quite the opposite: it’s a choice we make, and I state it loud and clear, because we think we don’t have one. But actually, we do! Sure, the big bosses make the decisions, but for who? For the consumer, because he‘s the real fuel of a (fashion) company. A shop must offer to his customer what he wants or it’ll have no more customer. And who’s the customer ? It’s you and me. So if someone can make a difference, you guessed it: it’s us.

I’m not going to expand on how this is an outgrowth of the consumer society. On how things weren’t always this way, on how this appeared in the middle of the 20th century to lead to how our society functions now. If you want to learn more about this, I’ll advise you to watch the documentary “The True Cost“. Or to do your research, thank you internet 🙂

Anywho, back in August 15′, something clicked in my head. I started doing tons of researches, watching movies about it (I’m preparing a post about useful videos and articles to learn more about this), and mostly think deeply about the habits I needed to change/eliminate. Because you need to know, before that change in my life I was a severe shopaholic. Just like a whole lot of women. Gladly, I was in the right mindset and motivated to completely change my habits. But I didn’t stopped buying from fast-fashion stores overnight. It still is a long process… if you’re interested in knowing more about what I did to change that, I’ll write an article about it.

What I learned is that consuming in a more minimal way is (one of) the keys to ethical consuming. It’s a whole new mindset you need to have. It wouldn’t be logical to keep buying new stuff every months, throwing old ones away or accumulating them. The point of consuming in a more sustainable way is to make your clothes last. It means no more buying because you want an item, only buying when you need it. Having only a few pieces but that are timeless, of good quality and fairly made. It also means to stop falling for the fast-fashion brands that offers new and highly fashionable pieces every season.

Luckily, more and more people speak up and take actions about it. There are great organizations, shops, and bloggers that are raising awarness on the dangers of fast-fashion and spreading the good word about slow fashion: fair, sustainable, ecological.

Learning about all this, reading inspiring folks and talking about it with people around me made me want to write about it too. I’m hoping that my blog will be useful for people that have an interest in that cause. If they want to change their ways of consuming, that it’ll help them do so. Or maybe that it will just intrigue someone enough to make them want to learn more about it 🙂

I’ll be writing about ethical brands, tips on ethical shopping, do’s and don’ts, maybe a few reviews when I buy sustainable clothes … And why not, keep a diary of my progress !

For a more responsible fashion,
Let’s fight for Wise Wear 🙂

xx,
Clara

Discover ORA // Berlin

ORA

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ORA, c’est un café-bar qui se trouve dans une ancienne pharmacie sur Oranienplatz. Le décor est resté intact, ce qui donne un sentiment assez hors du temps au lieu. On mange à côté des cabinets en bois d’origine, qui contiennent encore des bouteilles de médicaments, d’étranges appareils et de vieux livres de recettes chimiques. Les tables sont très mignonnes, décorées avec une bougie et une petite fleur dans une bouteille de pharmacie.

Ils n’avaient pas de carte en anglais, ce qui n’était pas très pratique… Nous avons dû demander à la serveuse de tout nous traduire… et la faire venir une seconde fois car on avait oublié la signification de la moitié des plats !

Ceci dit, la nourriture était parfaite. J’ai pris le pain rustique avec légumes, fromage de chèvre, noix et un oeuf poché. Hyper savoureux, et incroyablement nourrissant (je dis ça à chaque post sur Berlin, mais en même temps les portions allemandes sont gigantesques, j’y peux rien!). Un petit oiseau m’a dit que le yaourt au muesli et aux fruits était également fort bon.

Autant dire que je recommande ce lieu à quiconque passe par Berlin, que ce soit pour un petit-déjeuner, un lunch ou simplement un thé. Juste histoire de passer un agréable moment hors de notre époque…

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ORA is a cafe-bar located in an old pharmacy on Oranienplatz. They kept the original decor as is, with all the original furniture. This gives a nice off-time feeling to the place. You eat next to the dark wooden cabinets, still full with hundreds of medicine glass bottles, strange devices and old books. The tables are very cute, decorated with a candle and a flower in a pharmacy bottle.

They didn’t have an english menu which was quite inconvenient, since we had to ask the waitress to translate all the plates… and make her come a second time because we had forgotten some of them.

The food though, was perfect. I had the rustic bread topped with veggies, goat cheese, walnuts and a poached egg, a huge and savory lunch for something like 7€. A little birdie told me the müsli with yoghurt and fruits was tasty as well (although there was only one fruit).

I highly recommend this place to anyone going to Berlin, whether it be for breakfast, lunch or just for a cup of tea. If you want to spend a lovely time out of our era…

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ORA // Oranienplatz 14/Erkelenzdamm 1 // Subway Kottbusser Tor or Moritzplatz // Kreuzberg
Mon-Sun 9:30-1:00 // €€ // no wifi

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A City Diary: Berlin // Part I

Mardi 29 Mars

En arrivant à Berlin à 18:00, le timing était parfait pour a. déposer nos valises à notre Airbnb, b. choisir un endroit où manger et c. sauter dans le métro. Notre Airbnb, situé à Friedrichshain (un quartier adorable), était à 3 minutes à pied de la station de métro Ostkreuz. Chose qui s’est révélée très pratique puisque beaucoup de lignes y sont desservies. D’ailleurs, si vous restez plus de 4 jours à Berlin et que vous comptez vous déplacer en métro, je vous conseille d’acheter un ticket 7 jours (30€). C’est plus avantageux que le ticket spécial touriste (merci le gentil monsieur de l’aéroport pour le conseil!), et vous l’aurez largement rentabilisé en quelques jours. Les contrôles sont très fréquents, donc il vaut mieux être prévenus !

Nous avons donc choisis un resto typique à Charlottenburg, le Schwarzes Cafe (le site n’est qu’en allemand). C’est à ce moment-là que nous avons compris que les portions allemandes étaient gargantuesques. Je n’exagère même pas. Dire que nous avions peur de ne pas avoir assez avec le plat ET 6 bruschettas en entrée… Croyez-moi, même en rentrant affamés, on en ressort largement repus.

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Tuesday March 29

Arriving at 18:00 in Berlin, the timing was perfect to drop our bags at our Airbnb, pick a place to eat at and hop on the subway. Our Airbnb, located in Friedrichshain (a lovely neighborhood), was just 3 minutes walk from the subway station Ostkreuz, which revealed to be very practical. If you’re staying more than 4 days and planning on taking the subway a lot, I would advice you to buy a 7 days-ticket (30€).

We chose to go to a typical german restaurant in Charlottenburg, Schwarzes Cafe (the website is only in German!). We had the revelation here that german servings are very, very, very generous. And we actually thought we weren’t going to have enough with our plates AND 6 bruschettas as appetizers…Believe me, even if you’re starving, you will have PLENTY enough.

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Mercredi 30 Mars

Nous avons commencé la journée par un bon petit-dèj’ de chez Silo Coffee, afin de se préparer à une journée de marche dans les rues de Berlin. La première chose que nous avons faite après manger: un shooting dans un fameux Photoautomat ! C’est un photomaton argentique (il faut donc attendre 5 minutes que la photo sorte, c’est normal!), parfait pour des photos au style bien vintage ! Il y en a un peu partout à Berlin, et on s’est amusées à les chercher pendant tout notre séjour (et à réfléchir à des nouvelles poses!).

Ensuite nous sommes allées au Memorial de l’Holocauste. Il y avait beaucoup de monde, il fallait donc être patient pour faire de belles photos sans gosses qui courent partout (oui, des parents jouaient à cache-cache avec leurs enfants, dans un mémorial, je n’en croyais pas mes yeux). Nous sommes restées dans le quartier pour se balader entre les différents bâtiments du parlement. C’est un mélange assez étrange, entre une architecture ancienne et moderne, avec des constructions géométriques en béton.  Mon bâtiment préféré est le Marie-Elisabeth-Lüders-Haus avec ses énormes fenêtres rondes. Pour finir, nous sommes entrées dans le Hamburger Bahnhof, le musée d’art contemporain situé dans une ancienne gare. Nous ne l’avons pas visité car le prix d’entrée était assez élevé (14€), mais j’ai entendu que ça en valait la peine. Enfin, je ne suis même pas déçue car ce sera une chose en plus à faire lors de ma prochaine visite à Berlin !

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Wednesday March 30

We filled our bellies with a good breakfast at Silo Coffee, to get ready for a day of walking in the streets of Berlin. First thing we did afterwards : a fun shooting in a typical Photoautomat ! It’s old and traditional film photography, for a good vintage feeling ! There are plenty of them in Berlin, and we had fun finding them (and thinking of new poses for them) throughout our trip.

We then headed to the Memorial to the Murdered Jews of Europe, which was of course pretty crowded. You have to be quite patient to get the perfect shot ! Staying in the area, we strolled through the different buildings of the parliament. It’s an odd mix of old architecture and new, concrete geometric constructions. My favorite is the Marie-Elisabeth-Lüders-Haus, with its big round “windows”. The last stop of the day was the Hamburger Bahnhof, the museum for contemporary art located in a former train station. We were surprised with its entry price (14€) and hesitated a lot to visit it. We ended up not going in, but I heard it’s actually worth the money. But I’m not even disappointed because that’s just one more thing to do the next time I come to Berlin !

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Discover Roamers // BERLIN

Roamers

français (english below) //

Roamers, c’est un endroit minuscule et complètement sauvage, qui satisfera à coup sûr vos envies de déjeuner ultra-frais. Le décor se compose de palettes en bois, meubles en bois (à peu près tout en bois en fait), murs en béton patiné et succulentes accrochées au plafond. Le crâne de cerf trônant au-dessus de l’entrée annonce la couleur: ce n’est pas un endroit pour les petits joueurs. En effet, on a plutôt intérêt à rentrer ici avec une sacrée faim d’ogre, car la quantité de nourriture posée devant nous est assez imposante. Le staff, principalement des expats (du moins je pense), est adorable. On voit qu’ils sont heureux de travailler là, et ça, c’est plutôt bon signe.

Notre arrivée tardive en pleine après-midi a plutôt joué en notre faveur, puisqu’il y avait juste une table de libre. Mon estomac acolyte ainsi que le mien avons pris la tartine avec saumon, avocat, radis, feta et un oeuf poché (environ 8€). Inutile de le préciser (mais je le fais quand-même parce que bon, c’est tout de même le but du blog, faut pas déconner, monologue inutile over): c’était dé-li-cieux. Et tellement nourrissant. La limonade maison était également très bonne.

C’est un endroit où je suis certaine de revenir, lors de ma prochaine escapade Berlinoise. En espérant qu’il y aura cette fois de la place sur l’adorable micro-terrasse !

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Roamers is a wild and tiny place that will satisfy your crave for a fresh lunch. The place is all wooden palette and hanging succulent. The deer skull over the entrance announces the tone: this place isn’t for small players. Indeed, you better be quite hungry, because the amount of food that will come before you is imposing. The staff, mainly expats (I think), is just lovely. And you can see they’re happy to work here too.

It was already late in the afternoon when we came here, which played in our favor since there was just one table for two left. We had the bread with salmon, avocado, radish, feta cheese and a poached egg (+- 8€). Pointless to say: it was delicious. And incredibly fulfilling ! The homemade lemonade was very good too.

This is definitely a place I’ll come back to, and hopefully when there’s room on the even-more-tiny (and cute) terrace.

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Roamers // Pannierstrasse 64 // Subway U Hermannplatz // Neukölln
Tue-Fri 9:30-19:00, Sat-Sun 10:00-19:00 
€€ // No wifi // ! Cash only !

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Discover Silo Coffee // Berlin

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français (english below) //

A l’instant même où nous avions booké notre Airbnb pour Berlin, je me suis mise à chercher de chouettes endroits où manger et boire un verre dans notre quartier. En flânant sur les blogs de Berlinois, ce petit café m’avait fait de l’oeil avec son intérieur mélangeant bois brut et style industriel. Autant dire que l’endroit a un haut potentiel hipster (sérieusement: lampes pendantes à filament, murs en briques et fournitures en bois, c’est le combo !).

Les serveurs parlaient tous anglais entre eux, je pense d’ailleurs que c’est un spot d’expat. Ils étaient tous adorables et tellement stylés (observer le style des gens: ma passion -je déconne pas-) ! Point bonus pour Kurt Vile qui passait en fond musical.

Les plats étaient sains, pleins de bons aliments et hyper nourrissants. J’ai pris un de ces porridge superfood avec des pommes caramélisées pour 6€. C’était délicieux mais tellement ENORME que je n’ai pas pu le finir. Le croissant avec fromage et bacon pour 3,5€, bien qu’original, était -de ce qu’on m’a dit de l’autre côté de la table- très bon.

Le seul point négatif que j’ai pu remarquer, c’est le prix du jus d’orange légèrement excessif… 4,5€ ! Bon, j’avoue que c’était vite pardonné vu le moment agréable qu’on a passé !

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When we booked our Airbnb for Berlin, I immediately started searching for nice places to get some food in our neighborhood. Looking through several Berliner blogs, this place caught my eye due to its wooded and industrial style. It’s pretty young (two 1/2 years old), and has a high hipster potential (I mean, pendent filament lamps, brick walls and wood furniture, it’s all there!).

The baristas were talking in English, so I suspect it’s an expat place. They were all so nice and oh so stylish (I admit, my passion is to observe people’s style) ! Also, extra point for Kurt Vile singing out of the speakers.

The plates are healthy and extremely fulfilling. I had one of those superfood porridge (my first one ever!) with caramelized apples for 6€. It was so good and HUGE, I couldn’t actually finish it. The bacon and cheese croissant for 3,5€ was, has I heard, quite good as well.

The only negative point would be the orange juice for 4,5€ which is WAY too much… But well, it was such a pleasant moment we’ll forgive them!

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Silo Coffee // Gabriel-Max-Strasse 4 // Subway Warschauer Strasse // Friedrichshain
Mo-Tu 8:3017:00, Fri 8:3019:00, Sat 9:3019:00, Sun 10:0019:00
€€ // Wifi // ! Cash only !

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